Le réveillon de Noël précède le 25 décembre et célèbre autour d’un grand et long repas l’attente et le partage en famille d’un moment de fête unique. Ce repas, lié à la tradition, est toujours aussi emblématique et regroupe petits et grands autour de plats délicieux, préparés avec plaisir.
Mais savez-vous d’où le repas de Noël tire son origine ? Découvrez tous les secrets du repas de Noël en vous plongeant dans notre article sur les origines des repas de fêtes en France.
Lors du réveillon de Noël, les familles et les amis se retrouvent traditionnellement autour d’un savoureux repas de fêtes. Mais d’où vient cette tradition ? Quelles sont les prémices de ce moment de partage ?
Historiquement, le réveillon de Noël était précédé d’un temps de jeûne, période nommée « jours maigres ». Les familles adoptaient un régime maigre, ils ne mangeaient plus de viande et la veille de Noël, le repas précédant la traditionnelle messe de minuit, il était d’usage de se nourrir très chichement, un bouillon accompagné d’un peu de pain. Au retour de la messe, commençait donc le « repas gras » que l’on apparente désormais au réveillon. Les familles se retrouvaient ainsi autour d’une table garnie et dégustaient des plats de fêtes et de saison.
On découvrait sur la table de nombreux plats, à base de légumes de saison comme les champignons, mais également des volailles, comme la dinde, ou des viandes, comme le porc.
Véritable star des repas de fêtes, la volaille trône aisément sur chaque table des repas de fêtes des Français. C’est parce qu’elles existent sous plusieurs variétés que les volailles sont si appréciées. Dinde, caille, poularde, chapon, pigeon, canard, pintade, il y en a pour tous les goûts !
Vous pouvez choisir la volaille préférée des Français pour les fêtes : la dinde. Préparée farcie reste un incontournable des repas de fêtes. Sa chair tendre et son goût délicat font de la dinde une volaille de qualité et très populaire. Talonnant la dinde dans le classement de volailles préférées des Français, le chapon s’impose de plus en plus depuis quelques années sur les tables de fêtes. Le chapon est un jeune coq castré qui est nourri essentiellement au grain et aux produits laitiers. Son alimentation spécifique rend sa chair extrêmement tendre et goûteuse, ce qui fait du chapon un incontournable de Noël. La poularde, autre volaille grasse, est la compagne du chapon. Cette poule est également castrée et nourrie au grain et aux produits laitiers, ce qui rend également sa chair moelleuse et fine. L’oie et le pigeon, plus rares désormais, étaient des volailles que l’on trouvaient régulièrement sur les tables des Français quelques siècles avant.
Ces volailles se dégustent très généralement farcies ou en sauce. Principalement accompagnée de légumes de saison, on les trouve très régulièrement entourées de champignons. Morilles, girolles, cèpes, truffes, différents types de champignons se dégustent avec les volailles sur la table de Noël.
La tradition de la bûche de Noël nous vient de loin. Initialement, la bûche était liée à des cultes polythéistes, bien avant l’arrivée du christianisme en Europe. La tradition voulait que l’on mette à brûler pendant plusieurs jours un tronc d’arbre, faisant office d’offrande aux dieux pour célébrer le solciste d’hiver. Cette offrande visait à garantir une bonne récolte pour la nouvelle année se profilant. Durant le Moyen-Âge, cette tradition évolue légèrement, ce n’est plus un tronc, mais une grosse bûche, suffisamment grosse pour brûler sur plusieurs jours. L’idéal était que celle-ci se consume sous douze jours, en rapport aux 12 jours du cycle jusqu’au nouvel an ou au moins durant 3 jours. La provenance et la variété de la bûche utilisée était aussi très important : selon les régions, on optait pour un arbre fruitier comme le prunier ou l’olivier dans le sud ou dans le nord, un chêne ou un hêtre. Avant l’allumage de la bûche, on la bénissait avec divers rites. Une fois allumée, la bûche de Noël pouvait être dans certaines régions arrosée de vin pour garantir une bonne vendange ou saupoudrée de sel afin d’éloigner les sorcières et maléfices. En lien avec diverses superstitions et croyances, les tisons, les cendres et le charbon sont conservés et réutilisés tout au long de l’année.
Cette tradition se perpétue durant des siècles. L’apparition de la bûche de Noël telle que nous la connaissons aujourd’hui est estimée au milieu du XIXème siècle. De nombreuses sources existent, si bien qu’il est impossible d’établir quand celle-ci fuit initialement créé. Avec son arrivée, la bûche a concurrencé les traditionnels autres desserts de Noël, comme le stollen en Allemagne ou le panettone en Italie.
Les repas de Noël sont autant variés qu’il existe des régions en France. Chacun aura son repas type de fêtes, néanmoins une constante apparaît : de la volaille, des champignons ou des desserts chocolatés.
Le Nectar Traiteur vous souhaite de passer de très belles fêtes de Noël autour d’un délicieux repas de réveillon.
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